[DROZ (Gustave)].- UN ÉTÉ A LA CAMPAGNE. Correspondance de deux jeunes Parisiennes recueillie par un auteur a la Mode. — M DCCC LXVIII. In-8.º de IV-227-I págs. E.
A propósito de uma edição publicada em Genève em 1880, transcrevemos o seguinte: “La première édition (Poulet-Malassis, 1868) a été condamnée à la destruction par jugement du Tribunal correctionnel de Lille, du 6 mai 1868, inséré au ‘Moniteur’ du 19 septembre suivant (Affaire contre Duquesne).
Ce petit roman épistolaire et libertin a été attribué à Gustave Droz. On assure d’autre part, que cette correspondance véritable aurait été apportée à Poulet-Malassis qui la mit au point, retranchant beaucoup de lettres, modifiant des passages. On affirme aussi que ces lettres auraient été forgées par une femme, mais nous avons de la peine à le croire et nous pensons qu’elles sont l’œuvre d’un homme. C’est, en tout cas, un ouvrage spirituel, sans grossièreté et d’une audace qui n’a rien de choquant. Car pour tout ce qui touche au libertinage, il reste ici fort au-dessous de ce que l’on trouve dans des ouvrages modernes, à succès, et publiés au grand jour. L’attribution à Gustave Droz pourrait bien être la plus fondée.” [in «L’Enfer de la Bibliothèque Nationale», Guillaume Apollinaire, Fernand Fleuret, Louis Perceau. Paris. Bibliothèque des Curieux, MCMXIX].
O texto que segue é extraído da «Introduction» à edição publicada na colecção «Les Chefs-d’Œuvre de la Littérature Galante» editada por A. Mitylène; “’Un été à la campagne’ nést pas seulement un petit roman plein d’esprit, et du plus gaulois, c’est encore une des productions les plus singulières de la fin du second Empire, dont il évoque le dévergondage plein de bonhomie et de simplicité. Cette époque sut allier les raffinements et l’élégance avec beaucoup de bon sens. L’apparence pleine de chic, de gaîté et en même temps d’une louable pondération qu’avait la société sous Napoléon III fait tout le charme de cette amusante production mi-innocente, mi-licencieuse, mais dans laquelle aucune expression grossière ne vient blesser le lecteur.
“Une étude littéraire bien divertissante serait de comparer les deux recueils épistolaires des ‘Liaisons dangereuses’ et de ‘Un été à la campagne’. Il en résulterait une fine appréciation des différences à établir entre les mœurs, les sentiments de la société en province, à la veille de la Révolution et à la veille de la République. (…)”.
EDIÇÃO DE EXTREMA RARIDADE, ilustrada com uma ‘água-forte’ não assinada de Félicien Rops.
Excelente encadernação de pele inteira, cuidadosamente gravada a ouro na lombada, pastas e seixas. Com grandes margens por aparar e dourado à cabeça.