LIMA (Jorge de).— POEMAS. Prefácio de Georges Bernanos. Of. Gráficas de A Noite. Rio de Janeiro. 1939. In.-8.º de 132-VI págs. B.
Invulgar primeira edição em espanhol de ‘Poemas’ (1927), traduzidos por J. Torres Oliveros e C. R. Arechavaleta. Com o famoso e admirável prefácio de Georges Bernanos, escritor e jornalista católico francês exilado na América do Sul, que privou com Jorge de Lima e que influenciou e travou amizade com uma série de importantes escritores no Rio de Janeiro.
“La disgrâce du monde moderne n’est pas de souffrir — qu’importe! — mais c’est de souffrir en vain. Toute souffrance est vaine et intolérable pour qui s’en prend à l’obstacle, comme l’enfant qui frappe du poing l’objet qui l’a meurtri. Le monde moderne refuse de chercher en lui-même l’origine de ses malheurs. Les peuples finiront par se ruer les uns sur les autres, en s’accusant réciproquement des fautes communes à tous. S’ignorant si profondément lui-même, le monde moderne s’ennuie. Or il ne faut pas connaître sa cruauté foncière, sa perversité secrète, pour refuser de voir en lui une des causes, et peut-être la cause unique des furies sanguinaires qui menacent le genre humain. (…)
“J’ai déjà écrit, en ce sens, que je refusais le nom de romancier catholique, que j’étais un catholique qui écrit des romans, rien de plus, rien de moins. Quel prix aurait demain auprès des incrédules, notre faible témoignage s’il était prouvé qu’un chrétien n’est malgré lui, dans son ouevre? Si vous ne pouvez accorder sans effort et sans grimaces votre foi et votre art, n’insistez-pas, taisez-vous. Nous ne croyons pas inutiles les systèmes publicitaires, mais vous aurez ce que vous voudrez, sous ce rapport, avec de l’argent. Ce que tout l’or du monde ne saurait payer, c’est le témoignage d’un homme libre.” [retirado do prefácio].
Valorizado com dedicatória do autor a João de Castro Osório.
Capa da brochura ligeiramente danificada no pé e com defeitos na lombada.