CABOT DE DAMPMARTIN (Anne Henri) [1755-1825].— LE // PROVINCIAL // A PARIS, // ‘A l’Époque de la Révolution de // 1789’. // Avec des Notes Critiques. // […] // A PARIS, //, Chez LA VILLETTE, Libraire, Hôtel des Bouthillers, rue des // Poitevins. // ——— // 1790. In-8.º de IV-VIII-272 págs. E.
Primeira edição de grande raridade, não registada na bibliografia consultada ou no ‘Catalogue général’ da ‘Bibliothèque Nacionale de France’, onde apenas se dá notícia da edição dada à imprensa em Strasbourg, com o título, “UN PROVINCIAL A PARIS, PENDANT UNE PARTIE DE L’ANNÉE 1789.” [Notice n°: FRBNF31990694]. Consultado este registo, constatamos não só uma pequena adaptação do respectivo título, mas também a notícia da edição de PARIS [Chez LA VILLETTE] no pé de imprensa: “A STRASBOURG, // DE L’IMPRIMERIE DE LA SOCIETÉ //TYPOGRAPHIQUE, // ‘Avec les caractéres de JACOB;’ // Et se trouve á PARIS, chez LA VILLETTE, // Libraire, Hôtel des Bouthillers, rue des // Poitevins.”
““La révolution qui éleve la France à ce degré de splendeur auquel sa destinée sembloit l’appeler depuis long-temps, intéresse trop vivement les bons citoyens pour que leurs regards puissent s’arrêter avec complaisance sur des objets de pur agrément. Les lettres, les beaux-arts, sont négligés, & tout ce qui est étranger au salut de la patrie n’a plus de mérite aux yeux du François. La constitution, qui leur donnera de bonnes loix, est aujourd’hui l’unique objet de leur attention. Heureuse époque où, délivrés des tyrans subalternes, ils ne verront plus dans leur Roi qu’un pere d’autant plus digne de leur amour, que lui-même aura brisé le joug de leur ancienne servitude.
Mais gardons-nous bien de nous le dissimuler, notre liberté ne seroit qu’imparfaite tant que nos mœurs ne seroient pas épurées, & tant qu’il resteroit quelques traces de cette inégalité qui fut trop souvent poussée jusqu’à l’excès. Présenter aux grands le tableau fidelle des ridicules de plusieurs d’entre’eux; les corriger des erreurs que de long préjugés & une éducation vicieuse leur avoient rendues familieres; briser les idoles devant lesquelles tant d’hommes, accoutumés a l’esclavage, ne savoient que se prosterner; rendre au seul mérite les hommages prodigués trop long-temps à des chimériques distinctions; (…)””
Anne-Henri, viconte de Dampmartin, “littérateur français, né à Uzés en 1755, mort em 1825. Il abandonna, pou rémigrer en 1792, le régiment de dragons-Lorraine dont il était lieutenant-colonel, servit dans l’armée de Condé, se rendit à Berlin, oú le roi Frédéric-Guillaume lui confia l’éducation des fils de la comtesse de Lichtenau, sa maitresse (1797); il rentra en France après le 18 brumaire. Nommé censeur impérial en 1810, puis membre du Coups législatif, il vota la déchéance de l’empereur em 1814, remplaça Auger comme censeur des journaux au mois d’août 1815, et fit preuve d’une indépendance bien rare en se prononçant à la Chambre des députées, dont il était membre, contre la restitution des biens aux émigrés. (…) [’in’ Grand Dictionnaire Universel du XIX Siécle, vol. VI, pp. 55/56].
Encadernação contemporânea inteira de pele um pouco cansada: no canto superior direito da capa posterior, um pouco roída. Com um insignificante corte de traça que apenas afecta marginalmente o último caderno.